2025 - « Mourir à l'âge d'or » - Découvrir la chanson lauréate (section G ; Prix Christina Goh) des Prix littéraires Jardin de France
- Christina Goh
- 14 août
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 15 août
La remise de prix de la 23ème édition du Concours Jardin de France 2025, organisée par l’Association d’intérêt général Art et Poésie de Touraine (depuis 1955) et l’Académie Octaède pour la sauvegarde du sonnet régulier, aura lieu en France le 12 octobre 2025.
PRIX LITTERAIRES JARDIN DE FRANCE.
Concernant la section G – Chanson, les participants ont brillé par les pépites partagées. Pour rappel, la chanson originale candidate pouvait être interprétée en a capella par l'auteur-compositeur ou par un tiers, avec un accompagnement musical qu’il soit simple ou élaboré. Le communiqué du palmarès a été partagé par le président de l’association, Rémi Godet, en août 2025.

« Mourir à l'âge d'or », 1er prix
Après AU LOIN de Elizabeth Robin, lauréate en 2024, cette année, le 1er prix – Section G – Chansons – Prix Christina Goh, a été attribué à Jean Louis Gastoldi pour « Mourir à l'âge d'or ».
Dans cette catégorie, le 2ème prix revient au titre « Un banc nous a posé » de Thierry Schmaltz.
A été également remarqué par le jury, « Laisse grandir l’amour » de Denis Koch.
Pour cette 23ème édition, neuf autres sections : en section A Poésie classique, B, en Forme fixe, C – Néo-classique, D- Libre non rimée, E – Non classique rimée ou assonancée, F- Formes brèves libres, et H – Nouvelles. Un palmarès intégral à explorer lors de la remise de prix du dimanche 12 octobre 2025 et qui sera à découvrir dans la revue internationale Art et Poésie de Touraine de l'automne 2025.
Sur « Mourir à l'âge d'or »
Mélodie des mots…
Ici se pose un des tabous ultimes. Le départ définitif pour l’autre monde, c'est « le poète qui dort ».
Jean-Louis Gastoldi semble l’aborder en sérénité. En mots simples, en métaphores et tout en profondeur, l'auteur évoque ce qu’on ne dit pas le plus souvent. Il y a une émotion et une intention dans ces mots-là qui touchent : « La mort n’est pas un vilain mot ». Et pourtant, c’est bien la mort, son incertitude et son champ lexical.
C’est ici le constat de toute une vie en peu de vers, le temps d'une chanson, la vie d’un poète, qui a écrit comme il a respiré, parfois sans retours ; pourtant se dévoile une promesse : celle de continuer à faire résonner ses mots au-delà de nos réalités (« souvenirs », « empreintes »).
Et ne serait-ce pas pour Gastoldi, en faisant déjà alliance, avec la machine pour l’exprimer, intelligence artificielle, écho d’autres sensibilités ? Quel est le message du poète par la mélodie de ses vers libres ? Sans doute, la valeur d’une intention : « Et j’écrirai encore pour vous de jolis mots », trace d’un partage assumé, même à risques. La poésie vit et résonne.
Quelle est l'intériorité et la déclaration à ses proches du poète qui se sait mortel, dans une époque où règne une pérennité électronique ?
« Adieu poète, il faut que les mots enterrent les mots. » écrivait l’écrivain et résistant Jean Cayrol (1911-2005). C’est la troublante pertinence et l’espérance d’une POESIE qui transcende les vies et leurs évolutions, pour le meilleur.
Christina Goh
Découvrir "MOURIR A L'AGE D'OR"
Les paroles du 1er prix : "Mourir à l'âge d'or" de Jean-Louis Gastoldi
J’ai vécu pour laisser des souvenirs
Alors, je laisserai avant de partir
Un recueil d’un poète qui dort
Intitulé Mourir dans l’âge d'or
Le ciel aux couleurs du mauvais temps
Il chantera avec le cri du vent
La mélodie des mots incertains
Pour les cœurs épris, dans le chagrin
Prendre un voilier sans voile
Où l’âme est allée dans les étoiles !
Je laisserai les empreintes d’une vie
Un ciel éteint pour toute une nuit
La mort n’est pas un vilain mot
Les oiseaux voleront plus haut
Là-bas, c’est peut-être plus beau
Et j’écrirai encore pour vous de jolis mots.
Bon à savoir :
Le 12 octobre 2025 marquera les 70 ans de l'association Art et Poésie de Touraine, reconnue d'intérêt général.