Retour sur les 70 ans d'Art et Poésie de Touraine (1955-2025) célébrés lors de la remise des prix du concours Jardin de France

Après la publication des résultats du concours littéraire Jardin de France, la remise des prix qui s'est tenue le 12 octobre 2025 au Manoir de la Tour de Saint-Cyr-sur-Loire, rassemblait des poètes venus de toute la France pour l'occasion. On notait la présence de M. Dorge, président de la Société des Poètes Français qui s'est vu remettre la médaille de la ville de Saint-Cyr-sur-Loire et de Jean-Loup Seban, ancien professeur de faculté (Princeton et Bruxelles), membre du comité de rédaction de la Revue Générale et de l’Association des Ecrivains belges.

En collaboration avec l'association Octaède pour la préservation du sonnet, les lauréats en poésie classique, néo-classique, rimée, non rimée, poésie libre, en formes courtes, chanson mais aussi en nouvelles ont été primés. A cette occasion, la chanson du lauréat a été interprété en live.

La cérémonie a vy également l'annonce de la publication "Poussières d'éternité" pour les 70 ans de l'association. L'ouvrage recueille une sélection de poèmes d'auteurs de Art et Poésie de Touraine, association reconnue d'intérêt général. Comme dans la revue internationale Art et Poésie de Touraine, figurent des poèmes d'auteurs décédés, avec l'accord de leurs famille dans le cadre de la transmission chère à l'association.

A découvrir, un extrait de la préface confiée à Christina Goh :

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« Poussières d’éternité » reflète ainsi les paysages intérieurs d’humains, qui, conscients de leur finitude, se sont inclinés devant la transcendance et la science d’un monde qui les a précédés et qui va leur succéder. En poèmes à forme fixe, en vers libres, en prose, en illustrations multiples, c’est un engagement pour un meilleur possible, matérialisé en un unique recueil. L’espace d’un instant précieux, une fulgurance de l’infini, se retrouveront peut-être dans une des nuances de l’encre, sur ces feuilles blanches de poussière, les teintes d’une âme d’un lecteur. Quel formidable espoir ! Oui, soixante-dix est bien le plus petit des nombres étranges en mathématiques, science tant liée à l’expertise poétique. Gustave Eiffel  (1832 – 1923) l’écrivait : « la poésie est la mathématique du langage et de l’existence ». Pour l’association Art et Poésie de Touraine, septante, c’est aussi l’aube renouvelée d’une soif d’absolu inextinguible avouée, d’un réalisme humble et éperdu, traduite en un oxymore : « Poussières d’éternité », entre vos mains.

Christina Goh

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